« Un très bel honneur pour le club »

 

Trois grands noms du baseball français, Florian Peyrichou, Pierrick Lemestre et Romain Martinez-Scott, rejoignent les Templiers. Qu'est-ce que cela vous inspire ? 

Que des joueurs de ce calibre s'engagent avec nous, c'est un très bel honneur fait à notre club. Cela récompense tout le travail accompli depuis de nombreuses années par les cadres du club. En nous rejoignant, ils nous témoignent de la confiance, je les en remercie. Tout le monde au club fera en sorte qu'ils ne regrettent pas leur choix et qu'ils se sentent très rapidement comme chez eux.

 

Quelle a été la stratégie adoptée par le club ?
Une équipe se construit en fonction des critères du manager mais aussi en fonction d'opportunités. Nous n'avons pas de liens particuliers avec un pôle France. Tous les ans, nous essayons de trouver des  moyens, de nouvelles idées pour nous renforcer et rester des prétendants au titre. Pendant une période, on a lancé et utilisé le contrat de joueur professionnel. Puis plus tard, nous avons décidé de sortir de leur retraite plusieurs grands joueurs internationaux. Cette année, une opportunité s’est présentée et nous avons choisi de réunir, autour de notre projet sportif, des joueurs de Division 1 confirmés et déterminés à gagner des titres.

Pensez-vous que ces arrivées permettent à votre équipe de grandir ?
Oui, j'en suis convaincu. Notre but, à chaque inter-saison, est de construite l'équipe la plus compétitive possible. Un joueur de haut niveau veut exploiter au maximum son potentiel, devenir le meilleur sportif possible, année après année. Nous avons cette même approche à l'échelle du club. Je crois que tout le monde devrait se réjouir de notre recrutement. Nous allons, encore cette année, proposer une belle opposition à Rouen et aux autres candidats au titre, c'est bon pour la Division 1.

 

              


Comment avez-vous réussi à convaincre ces trois joueurs à s'engager sous les couleurs sénartaises ?
On n'attire pas Florian, Pierrick et Romain en agitant des billets de banque. Ce serait vraiment leur manquer de respect que de penser de cette façon. Je crois que le projet sportif de l'équipe a été déterminant. Le terme projet est parfois galvaudé, mais dans notre cas, il s'agit d'une vraie ligne directrice autour de cinq piliers qu'on aura peut-être l'occasion de présenter plus tard. Ces joueurs nous intéressaient depuis de nombreuses années. Avant même son arrivée à Savigny, alors qu'il n'avait que 16 ans, Florian Peyrichou était déjà en contact avec nous par exemple. Finalement, le timing était bon cette année.

Quelles ont été les conséquences de la décision prise par Jamel Boutagra en septembre ?
Le départ de Jamel a été un coup d'arrêt. Tant pour notre équipe de Division 1 que pour d'autres projets comme la Senart Baseball Academy. Il a fallu se réorganiser. La période n'a pas été simple mais je suis resté optimiste. Notre base est solide, notamment grâce au travail de Jamel qu'il faut souligner. Cela fait maintenant neuf saisons consécutives que nous jouons les demi-finales de Division 1. Je pense qu'on a bien mené notre barque depuis notre retour au meilleur niveau en 2004. D'autant que, contrairement à certaines idées reçues, nous ne disposons pas du plus gros budget de la D1. Pendant toutes ces années, nous n'avons pas bâti un château de cartes mais un club structuré.

Dans quel état d'esprit abordez-vous l'année 2014 ?
Avec beaucoup de sérénité et d'impatience. Les voyants sont au vert. Les collectivités nous font confiance, nous avons plus de 200 licenciés, un deuxième emploi salarié a été créé au club et  notre équipe de D1 peut nourrir de grandes ambitions. Mais il reste encore tellement de choses à améliorer, tellement de projets à mettre en place. Tant mieux, on n'a pas le temps de s'ennuyer !